UN LIQUIDE DE COUPE INNOVANT AMELIORE LA PROPRETE

Bogaert Fijnmetaal à Heeze choisit une huile de coupe Mavom

A Heeze, dans le Nord du Brabant, à une quinzaine de kilomètres du cluster technologique de Eindhoven, nous trouvons Bogaert Fijnmetaal B.V., un fabricant réputé de composants mécaniques précis pour le secteur alimentaire et la construction de machines, l’industrie médicale et celle des semi-conducteurs, des secteurs qui accordent la priorité à la propreté des produits semi-finis. Afin de garantir cette propreté, une attention détaillée pour chaque étape du processus est essentielle. Une sélection peu judicieuse du liquide de coupe peut entraîner la formation de taches sur des composants produits avec minutie. Le gérant Arnaud Bogaert en a fait l’expérience et s’est vu contraint de chercher une solution.

PROFIL D’ENTREPRISE

Retour en arrière

Lorsque Arnaud Bogaert a fondé la société éponyme il y a 27 ans, celle-ci était complètement différente de l‘entreprise actuelle qu’est Bogaert Fijnmetaal. “J’ai débuté par le fraisage conventionnel sur un très petit banc de fraisage dans la remise de mon père”, entame le gérant Arnaud Bogaert. “Assez vite, – après à peine un an, d’après mon estimation –, j’ai décidé de passer à l’usinage CNC et de chercher un emplacement plus grand. Puis nous sommes aussi restés 5 ans dans un hangar en face de l’emplacement actuel mais depuis 2006, nous sommes donc ici.”

Arnaud Bogaert (gérant Bogaert Fijnmetaal):

”Quiconque n’accorde pas une attention suffisante a la proprete dans le processus d’usinage complet se voit confronte sans aucun doute a des problemes au final”

En avance sur son temps

Et ‘ici’, cela signifie dans ce cas De Boelakkers à Heeze, dans un bâtiment qui est climatisé sur 21 °C depuis le tout début à l’aide d’une pompe à chaleur, symptomatique de l’aspiration au progrès et de l’innovation qui règne dans les bâtiments industriels de Bogaert Fijnmetaal. Dans l’atelier, par exemple, on voit notamment deux machines à 5 axes (respectivement les C32 U et C40 U de Hermle), chacune dotée de son propre système de chargement robotisé.

“Ces systèmes automatisés nous permettent de produire des petites et moyennes séries, en plus des pièces uniques et prototypes, le plus souvent en inox et en aluminium.”

Des pièces plus brutes aux éléments de précision

“Nous sommes en mesure d’obtenir des tolérances allant jusqu’à 5 µm”, raconte Bogaert. “Attention: nous parlons de trous de 5 µm. J’estime très dangereux de prononcer de telles affirmations car arrivent alors effectivement des personnes qui veulent un produit complet sur 5 µm, et ce n’est pas possible. Mais bon, lorsque un client arrive avec un certain concept, nous indiquons toujours si nous pouvons le faire ou pas. Nous ne pouvons pas réaliser ceci mais nous obtiendrons cela! Cette estimation découle de l’expérience naturellement …

Mais nous réalisons également des éléments de précision, notamment pour l’industrie des semi-conducteurs ou pour l’industrie médicale. Par ailleurs, nous produisons aussi des éléments liés à la construction.”

EXIGENCES DE PURETE ELEVEES

De plus en plus la règle que l’exception

Les exigences pour pouvoir sous-traiter des éléments de précision aux fabricants de semi-conducteurs ne sont pas particulièrement basses, au contraire …

“Un travail propre est un paramètre non négligeable pour pouvoir produire des éléments pour cette branche du sport”, confie Bogaert. “Il est de plus en plus important de livrer les produits très propres et pas seulement pour des entreprises telles que ASML où l’on fixe soi-même les exigences de propreté dans un GSA cleanliness grade). La propreté est toujours d’actualité, cela devient de plus en plus la règle et la barre est en outre de plus en plus haute. Et bien que nous assurions aussi le post-traitement sous la forme d’un nettoyage, toutes les facettes du processus d’usinage proprement dit doivent être correctement remplies. Vous essayez d’atteindre la propreté dès la première étape d’usinage, même si vous ne pouvez évaluer cet aspect qu’après avoir survolé toutes les étapes. Quiconque n’accorde pas une attention suffisante à tout le déroulement du processus se voit forcément confronté à des problèmes au final.”

Formation de taches

Et ces problèmes, le gérant y a été confronté personnellement il y a une quinzaine d’années, sous la forme de taches sur les pièces produites. “Des mesures RGA (analyse des gaz résiduels) ont montré que les hydrocarbures imbrûlés (CxHy) dans l’huile de coupe que nous utilisons à l’époque, se précipitaient sur la surface de matériau, si bien que les pièces pouvaient encore à peine être rendues propres, et les machines étaient aussi terriblement souillées”, raconte Bogaert. “Etant donné que ces restes d’émulsion sur les composants peuvent résulter plus loin dans la chaîne dans une adhérence plus difficile de, par exemple, la couche de nickel lors du nickelage, voire dans la contamination croisée des éléments high-tech sensibles des semi-conducteurs, nous avons décidé de chercher une alternative aux liquides d’usinage des métaux que nous manipulions à l’époque.”

SOLUTION

Fournie par un client

“Un de nos bons clients nous a mis en contact avec Mavom, spécialiste des produits chimiques de haute qualité”, raconte Bogaert. “Lorsque vous apprenez d’une autre société qu’ils ont de bonnes expériences avec un produit, vous réagissez plus vite. Si, par contre, chacun vous dit de ‘Ne pas le faire’, votre attitude à cet égard est plutôt réticente, même si le produit en question est catalogué moins cher. Le prix est bien entendu important mais si tous les produits sont refusés à cause de l’huile, l’huile devient soudain très chère proportionnellement. Ceci dit, nous avons finalement décidé de tester une machine pendant six mois avec Cimcool, la solution proposée par Mavom.”

Jeroen Heijkoop (Product Specialist Metalworking Fluids & Industrial Cleaning Mavom): 

“Cimstar 35‑961a ete developpe specifiquement pour les applications qui accordent la priorite a la proprete des surfaces, sans concessions aux tenues des outils et autres”

Cimcool Cimstar 35-961

“Cimcool est un producteur de liquides d’usinage du métal sis à Vlaardingen, possédant entre-temps plus de 60 ans d’expérience et actif dans le monde entier”, raconte Jeroen Heijkoop de Mavom, distributeur de Cimcool. Pour Bogaert Fijnmetaal, la solution semblait offerte par le produit Cimstar 35‑961, un produit hybride qui combine une huile synthétique et minérale avec un set d’additifs ultra modernes.

“Ce liquide d’usinage du métal a été développé spécifiquement pour les processus dans lesquels la propreté des surfaces est prioritaire, également sans faire des concessions ne matière de tenues des outils et autres, quels que soient les types de matériau à usiner.”

Au terme de la phase de test, le résultat a à ce point convaincu le gérant que l’on a décidé chez Bogaert Fijnmetaal de passer intégralement aux liquides de Mavom.

“Et ce choix reste très apprécié”, estime Bogaert. “Nous pouvons retirer les produits très propres de la machine, et les éventuels soucis quant à la propreté sont de l’histoire ancienne!”

QUALITE HOMOGENE

Systèmes de propre conception

“J’estime que nous consommons en moyenne quelque 100 litres de concentré d’huile de coupe par mois, dans une concentration entre 6 à 7%”, raconte Bogaert. “Pour mieux préserver ceci, nous avons décidé avec une autre société de développer un système de remplissage automatique. Lorsque le niveau dans le réservoir de refroidissement d’une machine descend sous les 80%, un signal est généré dans l’armoire de réglage, ce qui active un appareil de mélange et remplit à nouveau le réservoir. Nous pouvons aussi régler les temps de remplissage et les quantités par machine. Le danger de débordement du réservoir est révolu. Si un dysfonctionnement se produit, ou si une conduite se brise, la plupart des systèmes de remplissage automatiques continueront d’acheminer du liquide. Ce n’est pas le cas sur notre système, ce qui profite à la netteté de l’atelier. De plus, nous limitons aussi le nombre de remplissages et ce, aussi bien par heure que par jour. L’appareil de mélange est entre-temps utilisé depuis début octobre, et je me réjouis déjà de la transparence et du contrôle accrus.”

“Pour un environnement de production comme celui-ci, il est réellement essentiel d’obtenir un processus stable, et c’est ce que Bogaert a réalisé avec ce développement interne”, complète Heijkoop. “En tant que fournisseur de liquides techniques, nous ne pouvons qu’applaudir ceci. En effet, le système est encore plus bénéfique pour les expériences avec Cimcool.”

L’AVENIR

Objectifs

“Sur chaque établi se trouve actuellement une boîte de gants, donc cette aspiration collective à la propreté commence par devenir tout simplement normale”, raconte Bogaert. “Le niveau est de plus en plus élevé, les exigences de plus en plus strictes. Donc la question est: quand cela s’arrêtera-t-il? Et bien, je ne sais pas si cela s’arrêtera un jour. Et donc nous essayons aussi de toujours faire mieux”, raconte Bogaert avec ambition. “Mais nul besoin de démontrer que de nombreux défis jalonneront probablement aussi le chemin. Entre-temps Cimcool continue aussi le développement, en direction des liquides de coupe entièrement synthétiques, des huiles claires et transparentes qui sont de plus en plus usuelles, surtout dans la rectification. Mais nous surveillons aussi l’arrivée d’une nouvelle émulsion innovante de Mavom pour le fraisage également!”, déclare le gérant en souriant.