Machineering NextGen Experience, un nouveau catalyseur pour le secteur de l'usinage des métaux
Le secteur du travail des métaux est à la veille d'un nouvel événement de réseautage et de démonstration les 26 et 27 mars 2026: Machineering NextGen Experience (MNE). Nous nous sommes entretenus avec Alexander Vanhoutte, directeur du salon, et Mario Dejaegher, directeur des opérations et des ventes chez Industrialfairs, dans le cadre d'une double interview. Nous leur avons demandé ce qui rend cet événement unique et pourquoi les entreprises ont vraiment beaucoup à gagner en y participant.
Alexander, Mario, le Machineering NextGen Experience est un tout nouvel événement dans l'industrie. Quelle est la chose la plus importante à savoir sur MNE?
Alexander: "En bref, MNE est à la fois un événement de réseautage et une salle d'exposition. Il se situe à la charnière des deux et combine donc le meilleur des deux. Nous combinons plusieurs zones de réseau avec des centres de fabrication où différents partenaires construisent ensemble une chaîne de production. Dans ces zones de mise en réseau, nous offrons aux entreprises l'espace nécessaire pour présenter leurs solutions d'une manière qui leur convient et qui convient à leurs activités."
Mario: "Exactement. L'idée est que chaque participant choisisse la manière dont il souhaite être présent: un stand en combinaison avec la participation à un centre de production spécialisé, un stand de réseau seul ou un stand dans la zone des sous-traitants. De cette manière, nous rendons la participation simple, claire et accessible à tous les budgets. En outre, nous créons ainsi des conditions équitables pour tous les partenaires. Avec le concept global incluant la construction du stand, nous donnons aux grands comme aux petits acteurs les mêmes armes pour se battre."
D'accord, et si une entreprise n'a pas de produits ou de technologies adaptés à un hub? Car cela semble être le cas pour de nombreuses entreprises?
Mario: "La participation à un hub n'est pas une obligation, mais un outil supplémentaire ou une option dont dispose chaque partenaire du réseau. Un exposant peut parfaitement n'exposer qu'avec un stand de réseau et être présent à l'événement avec sa solution. L'objectif est de permettre à chacun d'être visible et de maximiser le réseautage, quel que soit le type de stand."
Alexander: "En outre, les hubs, tant ceux des partenaires spécifiques que les hubs neutres, ont pour fonction d'attirer les foules et leur objectif n'est pas seulement d'informer les visiteurs, mais surtout de les inspirer et de les faire rêver. Nous voulons mettre les visiteurs au défi et les faire réfléchir à ce à quoi leur production pourrait ressembler dans 5 ou même 10 ans. Toute personne qui verra les lignes de production fonctionner aura des idées et des plans en tête. Cela incitera automatiquement les visiteurs à découvrir les stands du réseau environnant, à la recherche des solutions et des fournisseurs qui les aideront à construire cet avenir. Cette interaction crée un flux naturel dont chaque exposant bénéficie, même s'il ne se trouve pas lui-même dans un centre."
Pourquoi donc participer à un pôle de production si l'on peut aussi se contenter d'un stand de mise en réseau?
Mario: "La participation à un pôle de production donne aux entreprises la possibilité de présenter leur technologie dans un contexte opérationnel réaliste. Le visiteur voit l'ensemble de la chaîne de production en action, construite avec des partenaires complémentaires. Plus encore que sur un stand classique, cela crée une forme d'expérience et d'inspiration. C'est la différence entre voir et comprendre, mais surtout entre comprendre et ressentir."
Alexander: "Exactement. Comme le souligne Mario, dans un hub, vous n'obtenez pas seulement de la visibilité, vous faites partie d'une histoire plus vaste où les technologies se rejoignent. Cela a un impact. Les entreprises qui participent à un hub contribuent ainsi à construire leur image en tant que partenaires stratégiques. Elles contribuent littéralement à montrer comment fonctionne l'usine de demain. Les visiteurs pénètrent à l'intérieur et voient en direct des solutions qu'ils souhaitent mettre en œuvre dans leur propre production. Cela ouvre la porte à des conversations approfondies, à de nouveaux partenariats et à des projets concrets immédiatement après l'événement."
Quelles sont les tendances dans le secteur du travail des métaux qui seront abordées lors de MNE?
Mario: "Les tendances que nous présenterons pendant MNE ont été choisies en collaboration avec les partenaires de la plate-forme présents. Il ne s'agit pas de montrer ce qui existe déjà aujourd'hui, mais surtout de donner une orientation à ce qui sera possible demain. Dans nos conversations avec les partenaires et les visiteurs de notre salon Machineering à Bruxelles, nous constatons une forte accélération vers la production connectée, le contrôle qualité piloté par les données, la robotique et l'automatisation dans des formes compactes et flexibles."
"Nous remarquons également que la modularité gagne en importance. Les entreprises recherchent des solutions qui évoluent avec leur volume, leur gamme de produits ou leur main-d'œuvre. Cela nécessite des machines et des logiciels qui ne sont pas isolés, mais qui fonctionnent ensemble comme un seul système. C'est, entre autres, ce que nous rendons visible dans les centres de production: des technologies qui ne se contentent pas de se côtoyer, mais qui se renforcent mutuellement."
Alexander: "En outre, la numérisation joue un rôle de plus en plus important. Pensez à la planification pilotée par l'IA, à la surveillance en temps réel, à la maintenance prédictive. Des outils qui augmentent l'efficacité et la fiabilité."
Comment vivez-vous personnellement la mise en place de ce nouveau concept?
Alexander: "Le lancement d'un nouveau concept est toujours un saut dans l'inconnu. On ressent l'enthousiasme, mais aussi la pression des attentes. Notre équipe travaille avec enthousiasme à l'organisation de l'événement avec de nombreux partenaires dans les coulisses. Nous remarquons que les partenaires sont très désireux de concevoir une production qui soit à la fois efficace, accessible et inspirante. Il est motivant de voir comment des idées qui sont abstraites au départ prennent finalement forme dans des plans concrets, des plans d'étage et des conversations avec les partenaires."
Mario: "Ce qui nous stimule le plus, c'est la réaction de l'industrie. Dès que nous avons partagé le concept, nous avons remarqué que les entreprises n'étaient pas seulement curieuses, mais qu'elles voulaient activement y réfléchir. Cela nous a confortés dans l'idée que nous étions en train de construire quelque chose de vivant. En même temps, un tel processus s'accompagne d'un stress salutaire. Vous créez quelque chose qui n'existe pas encore, vous établissez une nouvelle norme. Cela rend le travail passionnant et stimulant, mais aussi très gratifiant."
"Personnellement, j'ai l'impression que nous sommes, avec le secteur, en train de remodeler l'avenir de la manière dont nous vivons les foires, salons et autres événements de réseautage. Lorsque je vois la réaction des partenaires et les idées qui émergent, je sais que le jeu en vaut la chandelle."
Quels ont été les plus grands défis dans le développement de MNE?
Mario: "Le plus grand défi a été de trouver le bon équilibre. D'une part, il y avait une demande pour un événement de mise en réseau, peu contraignant, compact et axé sur les réunions. D'autre part, nous voulions créer une plateforme où les grandes machines, la technologie et les démonstrations en direct auraient leur place sans que l'ensemble ne redevienne une "foire classique". Cette zone de tension nécessitait une solution réfléchie."
"Nous avons clairement constaté que le secteur avait besoin de liens, de partage des connaissances et de coopération, en particulier l'année où le salon Machineering de Bruxelles se tient en alternance. En même temps, nous avons senti que les exposants ne veulent pas (ou ne peuvent pas) se contenter de présenter leur technologie à une table d'accueil: ils veulent - vraiment - montrer où ils font la différence. Un événement de réseautage plus traditionnel n'offrait pas suffisamment d'espace pour cela."
Enfin, comment voyez-vous l'avenir de MNE après cette édition?
Alexander: "Nous voulons continuer à offrir une plateforme à nos partenaires et les aider à atteindre le marché de manière ciblée et efficace. C'est pourquoi nous organisons nos événements et aidons les entreprises à créer des liens précieux. Ainsi, nous avons écouté très attentivement nos exposants et imaginé un ensemble de mesures pour leur offrir une participation accessible et prête à l'emploi. Je pense que c'est principalement de cette manière que nous devrions développer le concept et bien évaluer toutes les parties par la suite. À partir de là, nous verrons. C'est nouveau, c'est une recherche et nous sommes enthousiastes."






