La plus grande imprimante 3D au monde se trouve à Genk
La start-up de Genk Colossus teste l'immense imprimante 3D
L'appareil est capable d'imprimer cinquante fois plus vite que les autres machines les objets les plus divers. Les produits peuvent être fabriqués à partir de dizaines de matériaux recyclés.
‘Nous sommes partis de l'idée de recycler les gobelets en plastique du Pukkelpop pour en faire des meubles de qualité’, explique Philippe Merillet de Colossus. ‘Aucun des fournisseurs actuels de technologies 3D n'avait la bonne solution à nous proposer, et nous avons donc décidé de développer notre propre technologie afin d'extruder rapidement de grandes quantités de granulés en plastique pour en faire des grands objets en 3D.’ Colossus a contacté IMA à Houthalen-Helchteren avant de débuter la construction de sa machine. "Pendant cinq mois, ils nous ont expliqué leurs plans et les fonctionnalités recherchées", explique Joris Ceyssens d'IMA. "Et notre équipe a voulu en être, pour développer le support et le programme de l'imprimante."
L'objectif de ce premier exemplaire est de montrer au grand public les innombrables possibilités de ce système de production. Un côté du conteneur est en verre pour que l'on voie bien fonctionner la machine. "Nous voulons parcourir le monde avec elle", ajoute Merillet."Nous pourrons la présenter lors des festivals d'été, comme le Pukkelpop et Tomorrowland, où les festivaliers verront en direct la transformation de leurs gobelets en objets fonctionnels Cela pourra aussi convaincre les entreprises et les services publics de produire leurs meubles à partir de leurs déchets. Une bonne nouvelle pour la nature et pour l'emploi dans notre région."
Colossus va à présent tester la machine avec des dizaines de granulés. Chaque client potentiel saura immédiatement si ses déchets peuvent convenir à l'application souhaitée."Nous testons tout: du plastique mélangé au carbone, de la fibre de verre, du bois, du bronze, du fer ou même du caoutchouc. Les possibilités sont infinies, et devraient séduire chez nous comme à l'étranger", conclut Philippe Merillet.
