Le nouveau laminoir à tôles offre de multiples avantages
Beerse metaalwerken investit à nouveau dans une machine à quatre rouleaux
Depuis quarante ans, Beerse Metaalwerken réalise un large éventail d'opérations d'usinage du métal, notamment du laminage. L'entreprise a récemment investi dans un nouveau laminoir à quatre rouleaux, fourni par De Tollenaere, pour remplacer une machine précédente. Cela lui permet de fabriquer des cylindres et des formes coniques en grand format. "Et ce, avec un minimum de déchets, d'heures de travail et de perte de qualité, grâce au principe de fonctionnement à quatre rouleaux", explique le directeur Dirk Verguts.
Large éventail d'activités
Beerse Metaalwerken SA a été fondée en 1982. Depuis sa création, cette entreprise anversoise réalise de nombreuses opérations de métallurgie pour pratiquement tous les secteurs industriels, des non-ferreux à l'industrie alimentaire; principalement en Belgique.
"Dans l'optique d'un temps de réponse court, nous voulons réaliser un maximum de tâches en interne", déclare le directeur Dirk Verguts pour expliquer la stratégie de son entreprise. "Il est vrai que cela nécessite un vaste parc de machines, avec à la fois des machines d'usinage, de tôlerie et de construction. Celles-ci sont réunies dans un grand atelier de 30 mètres sur 110, où travaillent chaque jour 18 collaborateurs permanents."
L'entreprise réalise actuellement un chiffre d'affaires annuel de 3 millions d'euros avec ses travaux de production et de réparation. Elle livre principalement des prototypes spécifiques et des petites séries, à la demande et sur mesure pour ses nombreux clients réguliers. "Soit nous recevons des dessins prêts à l'emploi, soit nous concevons et programmons nous-mêmes à partir de zéro, sur base d'un coup de fil", explique Verguts.
Investissement de remplacement
Le parc de machines comprend également un laminoir à profilés ainsi qu'un petit et un grand laminoir à tôles. Cela permet de couvrir une large gamme de dimensions et de types de matériaux pour cette opération. En effet, le petit laminoir convient pour des épaisseurs de 2 à 15 mm, tandis que la grosse machine se prête mieux aux plaques plus épaisses.
"Avec un petit et un grand laminoir à tôles, nous pouvons traiter une large gamme d'épaisseurs de plaques"
"Sur cette grande machine, nous avons eu de la casse au niveau du rouleau supérieur plus tôt cette année, suit à une erreur de jugement. Le coût de la réparation était trop important par rapport à l'investissement dans un nouveau laminoir à tôles si bien que nous avons décidé de remplacer cette machine", dit le directeur.
laminoir à quatre rouleaux
Pour ce faire, le directeur s'est de nouveau adressé à De Tollenaere, qui a également fourni les deux laminoirs à tôles précédents. La machine choisie est à nouveau un laminoir à quatre rouleaux de la marque turque Akyapak, qui possède presque les mêmes spécifications et capacités que son prédécesseur. Par exemple, la largeur maximale de la tôle est de 2 m. Cela permet d'usiner des tôles de 10 à 55 mm d'épaisseur en cylindres ou en entonnoirs, et ce dans tous les types courants d'acier, d'aluminium ou d'acier inoxydable.
Grands formats
"Le rouleau supérieur a un diamètre de 360 mm et les deux rouleaux latéraux mesurent 250 mm. Ils sont entraînés par un moteur d'une puissance de 18,5 kW. Pour les grands diamètres de cylindre – jusqu'à 5 à 6 m – et les tôles fines, un support supérieur mobile et deux supports latéraux repliables sont également prévus, afin d'éviter la déformation des tôles pendant le laminage", révèle Verguts.
"Pour faciliter le maniement dans le cas de ces grands formats, la machine a été installée à un mètre de profondeur dans le sol. Cette machine de 12 tonnes repose sur une dalle de béton fraîchement coulée."
Avantages
"Le grand avantage d'une machine à quatre rouleaux est que la tôle est immédiatement serrée entre les deux rouleaux centraux. Par conséquent, la pièce initiale droite typique est beaucoup plus courte qu'avec un rouleau à trois cylindres. En fait, cette pièce est pratiquement invisible, et nous n'avons donc pas besoin de la couper avant le soudage. Il y a donc moins de frais de matériel et de main-d'œuvre, et il n'y a pas non plus de perte de qualité due à ce post-traitement", précise le directeur.
commande
Le laminage est une opération complexe qui nécessite une grande expertise de la part des opérateurs. Cette expertise était déjà présente ici avec le laminoir à tôles précédent, similaire. Aucune formation supplémentaire n'a donc été nécessaire pour ce nouvel investissement.
"Un autre aspect pratique de la nouvelle machine est que la commande peut mémoriser les réglages si la même opération doit être répétée avec la même tôle. Cela entraîne naturellement un gain de temps considérable", explique Verguts.
PARTENAIRE FIDèle
En plus des trois laminoirs à tôles, De Tollenaere a déjà fourni d'autres machines ici. "C'est donc un partenaire de confiance depuis des années, et j'apprécie particulièrement que les pannes éventuelles soient rapidement résolues par leur service technique. Spécialement pour cet investissement, la machine a répondu à nos souhaits et à nos exigences, et ce au bon prix. Le choix a donc été rapidement fait de travailler à nouveau avec ce fournisseur de machines", conclut le directeur.
